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shopping_cart La Boutique du Poissonnier
Fin 2023, nous diffusions le rapport de la DGAL* présentant les résultats sur 2022 des contrôles annuels pour tous les établissements qui effectuent de la remise directe au consommateur. Alors même que pour les artisans poissonniers écaillers les contrôles étaient plutôt stables, nous apprenons une intensification depuis peu à l’approche des Jeux Olympiques.
Depuis le 1er janvier 2024, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire est le seul compétent sur l’ensemble de la réglementation et des contrôles relatifs à la sécurité sanitaire de l’alimentation humaine et animale.
Nous vous avions alerté (NDLR : INFO 71-pages 08 et 09) sur la création d’une police sanitaire unique pour les établissements effectuant de la remise directe au consommateur. Cela concerne donc les artisans poissonniers écaillers, les contrôles officiels en matière d’hygiène sont désormais réalisés par délégation de certaines inspections, à savoir des organismes publics ou privés.
Depuis le début de l’année, nous constatons au contraire des chiffres de 2022, une recrudescence des contrôles, multipliant pour nos adhérents le soutien juridique de l’OPEF. À l’approche des Jeux Olympiques et en particulier dans les départements hébergeant les sites olympiques, nous constatons un renforcement de cette surveillance en particulier auprès des restaurateurs mais aussi des commerces en vente directe.
Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a présenté le dispositif de sécurité sanitaire lors de son déplacement en Seine-Saint-Denis en avril dernier. À cette occasion, il a indiqué avoir renforcé les agents avec 31 contrôleurs supplémentaires (dont 26 pour l’Île-de-France) à la DDPP, qui compte déjà 5 800 personnes, pour renforcer les inspections des établissements situés à proximité des sites olympiques et de leurs environs.
L’objectif de l’État est de mobiliser le plus d’agent afin d'effectuer les prélèvements d’échantillons, multiplier les analyses microbiologiques inopinées et pouvoir évaluer le plus rapidement possible leur conformité. Cela permettra d’être plus réactif en cas de problème – non-conformité sur des produits alimentaires mis en vente – sanitaire. En cas d’événement sanitaire majeur (contrôles des retraits-rappels lorsqu’un aliment mis sur le marché présente un risque, investigations en cas de malaises pour lesquels une origine alimentaire est suspectée...), les agents seront plus à même de gérer leur suivi.
Depuis le début de l’année, ce sont donc près de 1 500 contrôles à destination « JO 2024 » qui ont été réalisés en Île-de-France. L’État espère atteindre près de 100 000 contrôles sur 2024 avec la mise en place de cette police sanitaire unique. En espérant doubler le nombre de contrôles réalisés pour les établissements de remise directe d’aliments (restaurants, commerces de bouche, GMS, commerce de détail…), c’est la crainte de dérives. L’OPEF reste particulièrement vigilante sur ce point et à l’écoute des dossiers remontés par les adhérents.
Hygiène (avec aussi la formation de vos salariés et vous-mêmes tous les 3 ans), affichages obligatoires, document unique d’évaluation des risques, etc., restent aussi des éléments de contrôles.
Nous invitons tous les adhérents à nous contacter en cas de contrôles suspects : contact@poissonniers.com
*DGAL : Direction Générale de l’Alimentation dépendant du ministère de l’Agriculture et de l’alimentation.